Archéologie
Le patrimoine archéologique est au cœur du musée depuis sa création en 1943.
L'attrait se porte tout d'abord sur la Préhistoire grâce à René Baubérot et quelques donateurs, qui cèdent au musée des outils découverts en Dordogne. La collection s'agrandit avec des témoignages d'une occupation préhistorique locale, comme un polissoir, des haches.
Polissoir, néolithique, Châteauponsac (musée René Baubérot, salle 17)
Coupe, céramique sigillée, époque gallo-romaine, Châteauponsac, La Bussière-Étable (musée René Baubérot, salle 6)
La période gallo-romaine des 2ème et 3ème siècles de notre ère est richement représentée, notamment grâce aux deux découvertes remarquables, sur le site de La Bussière-Étable à Châteauponsac.
La première, en 1946, celle de la sépulture d'un riche gallo-romain, a livré entre autres des fragments de chars, des éléments décoratifs en bronze, un équipement de chasse et des outils en métal. En raison de l'intérêt exceptionnel des objets, la plupart ont été acquis par le musée d'archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye.
En 1961, la seconde découverte, cette fois-ci d'un habitat gallo-romain, est venue enrichir les collections de céramiques sigillées, métallisées ou communes, d'outils et d'objets de la vie quotidienne plus ou moins précieux, comme des bijoux, des épingles, un dé à jouer.
Epingle à cheveux, os, époque gallo-romaine, Châteauponsac,
La Bussière-Étable
(musée René Baubérot, salle 6)
Coffre et urne funéraire, granit et verre, époque gallo-romaine, Châteauponsac, Lavillaureix (musée René Baubérot, salle 5)
Au fil des découvertes et acquisitions, de nouveaux vestiges archéologiques sont exposés. Des coffres en granit contenant des urnes cinéraires en céramique ou en verre témoignent des pratiques funéraires à l'époque gallo-romaine.
En 2016, le musée acquiert un autel portant une dédicace latine à Apollon, découvert trois ans plus tôt, dans l'église de Saint-Pardoux-le-Lac.
En 2018, sont déposés dans les collections une statue de Jupiter ou Taranis et un chapiteau à feuilles d'acanthe, découverts à La-Jonchère-Saint-Maurice et provenant sans doute d'un édifice gallo-romain, mausolée ou sanctuaire.