Un peu d'histoire
En 1039, suite à une donation du seigneur Aimery II de Rancon, Herbert qui dirige l’abbaye Notre-Dame de Déols, dans l’Indre, fait construire un monastère bénédictin à Châteauponsac. Il était situé en contrebas de l’église actuelle, qui était à l'origine réservée aux moines et où furent déposées les reliques de saint Thyrse, martyre à Alexandrie au 3ème siècle. En 1044, le pape Grégoire VI confirme la possession du monastère par l’abbaye de Déols.
En 1318, suite à une bulle du pape Jean XXII, la plupart des moines quittent le monastère de Châteauponsac pour regagner l’abbaye-mère. Seuls restent un prieur et quelques moines. Ils édifient une nouvelle maison conventuelle, plus modeste, sur des fondations gallo-romaines, qui constitue une partie du bâtiment actuel du musée.
Vers 1421, suite à des pillages du prieuré par des soldats de la garnison du Dorat, l’abbé de Déols décide de protéger son prieuré par l’adjonction de murailles et de tours, en y intégrant la porte fortifiée, dite « Porte Peyrine », plus ancienne.
Pour en savoir sur la porte Peyrine de Châteauponsac
Porte dite Peyrine et tour fortifiées, 4ème-7ème siècles et 15ème siècle
(entrée du musée René Baubérot)
Escalier en pierre à rampe en fer forgé (musée René Baubérot)
Par la suite, le bâtiment devient une demeure de notables qui agrandissent et décorent le lieu.
Des éléments du 16ème au 18ème siècle sont visibles : des ornements architecturaux extérieurs, l'escalier en pierre menant au premier étage, des cheminées et boiseries.
À partir de 1850, le bâtiment abrite une école de garçons, privée puis publique en 1884. De 1901 à 1956, l'école accueille exclusivement des filles.
Le bâtiment, propriété de la commune de Châteauponsac, abrite ensuite différents services administratifs. Dès 1957, des collections archéologiques et ethnographiques sont présentées dans quelques salles. À la fin des années 1970, il est entièrement dédié au musée de la Société Notre Terroir.